In realtà il foglietto accompagnava un pacco di preziosissimi cucchiaini d'argento, in teoria il regalo ufficiale; ma il fatto che i suddetti cucchiaini non li abbia mai usati (finora), mentre tengo il foglietto come una reliquia, la dice lunga sulle cose che ritengo importanti o non importanti.
Su questo foglietto si trovano delle parole di un anonimo autore del XII secolo che mi commuovono ogni volta che le leggo, perchè ogni volta mi sembra di leggerci stralci della mia vita. Sono parole che mi colpiscono sempre, ad ogni lettura, come se le leggessi per la prima volta.
Conosco delle navi che rimangono nei porti
per timore che le correnti le spingano troppo lontano.
Conosco delle navi che si arruginiscono nei porti
senza mai issare le vele.
Conosco delle navi che si dimenticano di salpare,
senza mai issare le vele.
Conosco delle navi che si dimenticano di salpare,
che hanno paura del mare, di invecchiare
e non hanno mai solcato le onde.
Il loro viaggio è terminato ancor prima di iniziare.
Conosco navi che viaggiano l'una di fianco all'altra,
per affrontare il maltempo quando si avvicina la tempesta.
Conosco navi che non cessano di incontrarsi
ogni giorno della loro vita, per poi ritrovarsi di nuovo.
Conosco navi che tornano al porto,
fanno acqua da tutte le parti
ma nonostante ciò sono più solide, più forti.
Conosco navi che tornano dall'amore,
dopo aver navigato per tutta la vita,
senza mai chiudere le loro ali giganti,
perchè hanno un cuore grande come l'oceano.
Bellissima.
ReplyDeleteGrazie per averla condivisa.
Fiera anch'io di essere "tua amichetta". :)))
ReplyDeleteGrazie Laura. È bello sorprendermi leggendo le tue parole, e sorridere così tanto.
Ti abbraccio.
Ces rendez-vous qu'on s'est donné sans se trouver
ReplyDeleteEt ces erreurs
Qui font des bleus au cœur
Des nuits des jours
A s'inventer d'autres histoires
Et un matin on ne veut plus aller plus loin
On se retrouve
Avec au cœur un temps de chien
De peur en peur
On se demande où va sa vie
Alors on pleure
Comme toi tu pleures au bord de ton lit
Y a des jours
Des jours comme ça
On se réveille
Avec un cœur si bas
Si tu savais les arcs-en-ciel
Qui naissent après la pluie
Ne pleure pas
Y a des jours comme ça
On se demande où sont les mondes sans hivers
Et ces horloges
Qui tournent à l'envers
Où sont ces rires à l'ombre bleue des palmeraies
Quand les enfants
Chantent des chants qui font rêver
Ce monde existe
A condition que tu existes
Ce mode est là
Pour les comme moi qui sont si tristes
Alors tu vois
Ce n'est qu'un jour sans importance
Qui s'en ira
Comme les bateaux sont en partance
Y a des jours
Des jours comme ça
On se réveille
Avec un cœur si bas
Si tu savais les arcs-en-ciel
Qui naissent après la pluie
Ne pleure pas
Y a des jours comme ça
C'est déjà demain
C'est déjà plus tard
On est si loin
De nos matins d'insomnie
Je te vois sourire
Je te vois renaître
Oublie tes chagrins
Mets des rires à ta fenêtre
Y a des jours
Des jours comme ça
On se réveille
Avec un cœur si bas
Si tu savais les arcs-en-ciel
Qui naissent après la pluie
Ne pleure pas
Y a des jours comme ça
je t'aimais je t'aime e je t'aimerais...sans toi je ne suis rien...je t'aimais je t'aime e je t'aimerais...tu est mon destin...
Il tuo Gingolotto